Les créations de Bilel, Andy et Gabriel sont à découvrir à la boutique école Skola, dans le centre commercial de Saint-Quentin-en-Yvelines, jusqu’au 18 novembre.
L’inauguration de la boutique, le 16 octobre dernier, fut l’occasion pour les créateurs de faire le point sur l’avancement de leur projet. Issus de la première promotion du programme l’Ouvre-Boite Paris, qui accompagne des jeunes dans l’entreprenariat, Bilel (Ad Regem), Andy (Freken) et Gabriel (Los Humanos), sont fiers de voir le chemin parcouru.
Andy avait quitté son travail pour lancer sa propre marque, mais avant de rejoindre l’Ouvre-Boite, son idée lui paraissait encore floue. « Le programme m’a permis de concrétiser les choses, j’ai pu trouver le message que je voulais faire passer ».
Ad Regem, la marque développée par Bilel, existait pour sa part déjà avant qu’il ne rejoigne l’Ouvre-Boite, mais il manquait au jeune homme certaines clés pour avancer dans son projet. « J’avais tendance à faire les choses telles qu’elles me venaient, l’Ouvre-Boite m’a permis d’apprendre à me projeter et à structurer davantage mon travail », explique-t-il.
Retrouver leurs produits dans des boutiques éphémères, comme au Forum des Halles l’été passé, dans le cadre du dispositif en partenariat avec Unibail, leur permet aussi de tester les réactions des clients face à leur marque, et ainsi voir si leur projet est viable. « Par exemple, j’ai pu constater que ce qui se vendait le mieux c’était mes casquettes, donc maintenant je vais me focaliser plus là-dessus« , remarque Gabriel. « Le concept de ma marque, Freken, est haïtien, cela signifie quelqu’un qui va oser dans la vie, j’étais content de voir que mon message passait chez des gens de tout horizon« , raconte Andy.
La boutique école de Saint-Quentin-en-Yvelines permet aussi aux jeunes entrepreneurs d’observer comment des vendeurs, eux-mêmes en formation aux métiers de la vente via Apprentis d’Auteuil, peuvent mettre en avant leurs produits. « C’est cool d’échanger avec eux et d’avoir ainsi un autre retour sur mes créations« , souligne Bilel.
Crédit photo : Chloé Keromnes